vendredi 31 octobre 2014

HALLOWEEN ? NON, SAMAIN

Par ci et par là j'ai indiqué que je suis un mélange, pas savant du tout, de plusieurs cultures et une d'entre elles est la culture celte.




En effet une partie de ma famille est d'origine alsacienne et ce sont des celtes: des Allamans exactement.

Donc pendant mes années d'enfance passées en Alsace et pays limitrophes j'ai fêté régulièrement la fête de Halloween comme la nomment les Américains. 

Sauf que pour moi rien à voir avec les épisodes télévisuels.

Ma fête à moi se passait bien le soir du 31 octobre mais cela s'apparentait à une fête de la fin des moissons. Ce que par ailleurs elle a été à ses débuts. En général on venait juste de terminer de rentrer les patates. On appelait d'ailleurs encore les vacances d'octobre les "vacances patates". Ensuite on parcourait le village en cortège avec des lanternes et des "pégouls" (des lanternes aux pois = pégoul en occitan). Nous étions déguisé ou non, en général c'étaient les ados qui se déguisaient. Et pour finir nous atterrissions tous à la salle des fêtes avec un chocolat chaud, des gâteaux et des friandises. Les plus grands se retrouvaient après souper pour un bal, et moi mon lit où je rêvais de fantômes et autres sorcières.
Je signale à toutes fins utiles que les sorcières sont des personnes positives dans la cultures celtique, des savants qui connaissent les herbes, et savent guérir.

Donc ce soir, comme depuis de nombreuses années j'ai "habillées" mon entrée (toujours pas terminée) en fête de Halloween.
Les suspensions sont faites en feutrine et légèrement remplies de kapok pour du volume, la citrouille est un potiron dont la soupe a été dégustée comme il se doit, d'ailleurs c'était la première de la saison, mais pas la dernière.






la scie c'est celle qui nous sert à découper les BA13, quoi que, à la réflexion....


Le reste de la déco appartient à ma pousse féminine qui me l'a prêtée afin que mon entrée ressemble à quelque chose. La déco restera quelques jours encore et puis ira rejoindre son carton jusqu'à l'an prochain.

Mais la fête de samain sonne pour moi le début des bricolages et autres travaux de couture pour les cadeaux DIY de noël de ma petite famille.

Que la nouvelle année celtique vous apporte un tas de bonnes choses.

C'est vraiment l'automne : mon hellébore que j'avais rabattue repart de plus belle


le marronnier dans ses derniers feux avec ciel bleu







vendredi 24 octobre 2014

Hâtons nous lentement

Comme vous le savez tous nous avons eu quelques désagréments météorologiques.

Au vu de la quantité d'eau tombée il était urgent d'attendre. En effet, impossible de travailler une terre qui "colle" littéralement aux outils et dans laquelle aucune plante normalement constituée peux s'enraciner, donc..
J'ai pris mon mal en patience, moi qui suis du genre plutôt décidée, mais malgré tout tous les deux jours je regardais de plus près mes divers endroits à planter pour savoir si ENFIN je pouvais donner libre cours à mes envies de remaniement.

En attendant j'ai arrosé sagement mes plantes dans la serre en me auto-félicitant (on n'est jamais aussi bien servi que par soi-même, lol) de mon nez en matière d'attentisme.
Et samedi dernier j'ai entrainé mon Jules et ma pousse au féminin dans une expédition montpelliéraine dont j'ai le secret. 
Nous sommes d'abord passé chez le marchand de tissus pour aller en choisir de bien beaux afin de compléter ma collection de coussins pour le canapé, je vous les montrerais une autre fois.
voilà ma brouette lors de déchargement, les tiges des framboisiers ont peu visibles

Et puis enfin ,cerise, ou plutôt mandarine sur le gâteau nous nous sommes arrétés chez Botanic.
Comme vous le voyez j'ai pris de quoi agrémenter ma dernière des trois plates-bandes autour de mon parking.
C'est une plate-bande sous des cyprès, donc à l'ombre une bonne partie de l'année, sèche, les cyprès ont des branches respectables et la terre n'est plus autant calcaire que ailleurs : mes hellébores y prospèrent tranquillement depuis 2 ans.
Après avoir vu un blog de Sophie de chez " Le jardin, c'est tout" sur un sous-bois dans un jardin Allemand, le déclic c'est fait. Merci mille fois Sophie, enfin j'ai trouvé la bonne approche.
Donc j'ai choisi 3 heuchères : sugar frosting, strawberry swirls et  marmelade. Et j'ai déplacé ma petite heuchère qui se morfondait trop au soleil dans l'autre angle du parking.  J'ai ajouté deux de chaque pour carex morowii ice dance,acorus gramineus ogon, et deux laîches oshimensis"everest". J'ai disposé le tout comme vous pouvez le voir sur la photo ci dessous. Il me suffira juste d'ajouter quelques cyclamens et j'ai ma plate-bande terminée. Bien entendu j'ai pas résisté d'y ajouter quelques bulbes de narcisse sweet love pour rehausser d'un petit peu de couleur au printemps.
un point de vue avec au premier plan mon sédum "mémé denise" qui restera sur place.





Mes plantations ont repris depuis avant hier dans mon devant de rosiers avec la remise en état de la bordure de primevère qui avaient été décimée par les sangliers ainsi que le remplacement (pour la même raison) des ancolies que j'ai placés entre les rosiers de Léopold et le rosier de Damas et le rosa canina.
Pour le devant de la citerne qui s'habille tout doucment j'ai pris 3 divers sedums auxquels j'ajouterai ceux qui résident encore dans la serre. Cela sera fait ce week-end. La photo sera pour la prochaine fois.
De toute façon j'ai toute la semaine prochaine pour continuer mes travaux de jardinage, en espèrent que la météo sera de mon côté et que je puisse en profiter longuement.
Les matins sont entre 10°C et ce matin 5.5°C. La température tombe enfin, même si les après-midi sont encore bien chauds 15°C, avec un mistral fort et aujourd'hui 23°C, on ce serait cru au mois d'avril.

tout ça à mettre en terre, plus d'autres bulbes de tulipes que j'ai mis de côté cet été. Arthur, un "craquage" de ma pousse ponte son nez derrière le paquet de tulipes. Il a trouvé sa place parmi les rosiers
après les framboisiers j'ai pris des aulx et des oignons pour le jardin, c'est le  moment 

A bientôt dans mes œuvres de plantations.


mercredi 8 octobre 2014

Au coing !!!!

En attendant que Dame Nature me permette de reprendre mes plantations j'occupe mes après-midi à transformer mes coings.
Après remplissage d'une première bassine il me reste toujours un seau de coings...

Monsieur Cognassier a été généreux cette année et j'ai récolté un petit peu plus d'un seau de vendanges, ben oui j'habite dans une région viticole et certaines choses ne changent pas,
Mais bon c'est beaucoup pour Jules, les pousses et la marcotte. Logiquement je suis puni de produits sucrés (du moins je suis censée réduire l'absorption à ma cuillerée de la tartine matinale), mais j'adoooooooooore mes confitures maison. Et ceci pour une raison bien simple : il y a les fruits et bien moins de sucre que préconisé. Pour que la confiture prenne tout de même j'ajoute lors de la cuisson des morceaux de coings que j'enlève une fois ma confiture cuite et avant de la mettre en pot.
Donc cette année, grand "creusage" de cerveau : j'en fais quoi de mon seau de coings ?
Pas question de le jeter au compost, les fruits sont murs à point, sans aucun traitement. Je ne dis pas "beaux" pour être vendus, il y a des petits, des tordus, des excentriques et j'en passe... mais ils sont bons.
Donc me voilà partie dans les tréfonds des vieux grimoires de cuisine d'un temps où on ne jetait pas le fruit ou le légume parce qu'il avait une tâche et où , en "bonne ménagère", on utilisait le maximum des produits achetés, ou cueillis dans le potager familial.
Donc dans le vieux grimoire j'ai trouvé les coings sous toutes les formes : confiture, marmelade, pâte, gelée et tranches.


Du boulot, du boulot, mais que DU BONHEUR
Me voilà partie en premier avec la gelée, simple, on coupe les coings en morceaux, on garde la peau, on les jette dans la bassine où se trouve l'eau (cela empêche les coings de noircir), le tout cuit 30 minutes dans ma bassine de confiture, en cuivre bien entendu.
Une fois les morceaux cuits, je les égoutte et je garde mon jus. Je le fais recuire 10 minutes avec du sucre jusqu'à ce qu'une goutte sur une assiette "fasse perle". Le tout est mis en pot et attend sur la table de la cuisine le lendemain pour être rangé dans mon cellier.


Première fournée de gelée
Avec les morceaux de coings bien cuits, je les remets dans la bassine, je rajoute du sucre et je les recuits tout en remuant pour donner une pâte épaisse, je la passe au mouli-légumes pour écraser les peaux et je le verse dans un grand plat huilé au préalable : au bout de 4-5 jours de séchage à l'air libre la pâte va être coupée en petits cubes et ira dans une vieille boîte en fer blanc pour être dégustée comme pâte à coing.

La pâte à coings, dessert préféré de  Jules, J'ai intérêt à mettre hors de portée si je veux qu'il en reste au bout du mois
 
Prochain chantier : des morceaux de coings, avec peau, pour accompagner mes gibiers (rôtis de chevreuil), ou des rôtis de porc. Toujours mes coings coupés en quatre, j'ôte les pépins, je les coupe en tranches d'un doigt d'épaisseur dans la longueur et les voilà avec un peu d'eau direction la bassine. On ne change pas une équipe qui gagne. Au bout de 45 minutes elles sont tendres, je les laisse refroidir , les égoutte et les mets dans des petits contenants en alu qui vont me permettre de les ranger dans mon congélateur. Ils se gardent facilement 8 mois au congélateur et seront sortis lors de festins dominicaux. Bien entendu le jus est recuit avec du sucre pour être transformé en gelée, et voilà 3 pots qui se rajoutent aux 5 de hier.

Et voilà une petite partie de mes tranches pour accompagnement de viande = direction congélateur
Et pour terminer je vais refaire ma marmelade, les coings toujours coupés en morceaux , cette fois-ci sans la peau ni pépins, je les laisser macérer dans le sucre une nuit et demain ils seront cuits comme une confiture, ce qui veut dire que je vais les faire cuire 10 minutes chaque jour pendant trois jours. Je sais, beaucoup vont crier au scandale, mais c'est une façon de faire ici dans le coin du Haut Gard et qui permet en outre de mettre moins de sucre et la confiture se conserve plusieurs années sans champignons.

Et voilà mon marathon coing terminé.
Le prochain est pour bientôt : ce sont les gratte-cul, ou fruits de l'églantier, qui n'attendent que d'être cueillis une fois les premières gelées matinales passées dessus, et c'est ma confiture préférée.