jeudi 31 mars 2016

le Tango du temps

Le mois de mars est arrivé en fanfare, avec à la clef les quatre saisons en une seule journée.
Il n'a donc pas démérité sa réputation du mois de fous, ou "fadas" si vous préférez.
Prunus avec à ses pieds des hellebores dans le jardin public entourant le Mausolée du Duc de Brunswick
Mais bon, depuis, une petite virée sue les bords du lac Léman, pour aller admirer les dernières nées des voitures (pour faire plaisir à Jules) nous a permis d'admirer les sommets enneigés du Salève et de l'arrière pays français.
La "star" du salon : la Bugatti "Chiron" , une merveille, même si ce n'est pas une plante...
Une fois les capots, roues et autre mécaniques dûment admirées il nous est resté un petit peu de temps pour aller faire un tour au bord du lac et surtout au jardin botanique. Je ne pouvais tout de même pas rater les fleurettes genevoises. Dans ce jardin , encore en repos hivernal pour beaucoup de plantes, j'ai pu quand même admirer l'explosion (il n'y a pas d'autre mot) des crocus blancs et mauves sous certains arbres: un vrai festival. Les narcisses ont elles aussi déjà pointé leur nez. Mais à part cela pas grand'chose sinon une "montagne" pour montrer les fleurs alpestres : je devrais revenir à plusieurs périodes de l'année pour pouvoir admirer toute l'étendue de la flore.
une idée de sous-bois genevois, au Jardin Botanique

Depuis le retour, le quotidien a repris son cours et c'est la serre qui me prend le maximum de mon temps. Je continue à semer, transplanter et arroser les plantules. Dans la serre il fait déjà une température appréciable, ce qui me permet d'aérer durant la journée, mais le soir il ne faut pas oublier d'aller fermer, les températures continuent de flirter avec les - ° C la nuit et le risque de voir les plants geler n'est pas négligeable. 

En milieu du mois première tonte de l'herbe à chèvre devant la maison. Avec les pluies hebdomadaires et les températures avoisinant les 16°C dans la journée l'herbe pousse et je ne veux pas me laisser gagner dès le début de la saison. 
une de ces petites merveilles, mon APN ne me permettant pas de plan large pour donner l'idée sur la petite colline

Comme vous pouvez le voir les narcisses sauvages sont au rendez-vous, la petite butte devant la maison en a été pleine et les iris derrière l'ancienne remise se sont aussi mis de la partie, depuis la photo, les trois coloris ont gagné en plénitude pour les foncées et les presque blancs et défleuris pour les jaunes qui ont ouvert le bal cette année.
 
Les iris germanica du jardin ne sont pas en reste et pour une fois les jacinthes n'ont pas encore été boulottées par les sangliers qui en sont fort friands. 
Les seules qui ne se sont pas vraiment montrés ce sont les narcisses du jardin : les mulots en auraient-ils fait leur ordinaire ? Pourtant mes deux loustics ne laissent pas vraiment une chance aux copains de Mikey. 
 
mon "coin" plantes de terre de bruyère : hamamélis et les tulipes rouges de Hollande, une scène qui émerveille toujours les visiteurs
Quelques nouveaux pensionnaires : deux pélargoniums qui m'ont  plu lors de la journée des plantes de la supérette au bourg voisin, cela me permettra de remplacer ceux qui ont rendu l'âme l'an dernier et de combler les trous dans les jardinières.
Le même jour je n'ai pas pu m'empêcher de faire suivre des nouveaux fraisiers: je n'ai pas eu de chance l'an dernier avec les "mara des bois" et donc j'ai décidé de replanter en changeant la variété : des "charlotte", remontante, et aussi excellente que les mara. La pousse jardinière a décrété, fort à propos, que j'avais un champignon dans mon carré de fraisiers et que c'est lui qui me faisait disparaître les plants. Il ne faut donc pas enterrer les plants et même laisser le bout de "tronc" au-dessus de la terre. Si jamais les feuilles ont des petits points brun foncé, il faut les ôter illico et les mettre soit au compost soit au feu... Donc je suis partie sur une plantation moins profonde, je fais attention a ne pas enterrer le collet et je tiens éloigné le BRF des plants. On va voir ce que cela donnera cette année.
 
de gauche à droite : menthe, rosier "Evangeline" et un chaenomeles japonica , autrement dit un cognassier du Japon, mais avec des fleurs couleur saumon !
Pour le dimanche des Rameaux, le bien nommé, il y avait la fête des plantes rares "Primavera" à Montpellier, au Jardi des plantes. Bien entendu je suis allée faire un tour et je suis revenue avec seulement trois coups de coeur. Les fonds étant en baisse après l'escapade Genevoise et de plus je voudrais me montrer un petit peu plus prudente dans l'achat de plantes. Oh, ce n'est pas la place qui me manque, mais je voudrais donner une cohérence à ce que j'achète et ne pas faire un catalogue de tout ce que je trouve. On va voir combien de temps j'arriverais à tenir cette résolution... De plus la saison des plantations dans le sud s'achève et sauf l'achat en container il faudra attendre septembre pour recommencer.

Je termine avec le dernier jour du mois des fous, avec un temps de même, beau temps ce matin, nuages et vent du sud en tempête avec gouttes ce soir.

Je vais préparer mon poisson d'avril pour demain, je ne sais pas si je pourrais le coller dans le dos du chef...  en tout cas je vais apprendre à sa fille cette vieille tradition.


 
















 Mes iris sauvages qui sont absolument superbes et dont je crois je suis tombée amoureuse malgré leur petite taille (20 cm tout au plus, dont la moitié est la corolle).